Ils tuèrent aussi la femme de François. Elle qui était capitaine d’artillerie, il fallut la saigner. François voulut s’empoisonner, on saisit son compte, il vendit des meubles, son chien. Ils établirent un conseil des trente, un conseil des quarante-cinq, devant lesquels il porta plainte pour faire assigner Dubré et Autun, ces deux colonels, les coupables. Le neveu de Françoise, le bijoutier Numance, fut tué à l'instigation de ces deux-là, par un homme qui lui devait de l’argent. Enjoint de se remarier, François refusa, sa maison, on la saccagea. Il attendit que le parlement de Ptère entrât en séance et fit interrompre par un huissier l’inauguration du président. Il fut poursuivi, refusa d’autres encouragements au mariage. Il demandait justice pour sa femme, réparation pour ses biens, se défendit d’accusations de coups et blessures contre des représentants de la nation, menaces, résistance. On mit le feu chez lui avant de revenir fouiller ce que l’incendie éteint n’avait pas brûlé. Une tante de sa femme qui ne l’aimait pas et qui avait pris pitié de lui lui révéla qu’il y avait de l’argent caché quelque part. Il y eut plusieurs massacres entre lesquelles il fallut aller. François correspondit par lettres secrètes avec un ancien soldat. Il passait pour vacher. Il l’encouragea. Il accepta son aide les yeux secs.