C’est plaisant de noter par années les inondations de la Sugne, à Ptère : mais y a-t-il à Ptère moins de bêtes sauvages qu’ailleurs, moins de nature, plus d’artifice et de maladies, pas du tout. Migrations de glands, de pollens, les Ptèrotes les suivent par abeilles interposées – seules les fourmis d’altitude semblant résister à leurs traçages, et n’apparaissent donc pas sur les cartes photodoriférantes des espaces publics. Sans doute, sans les contorsions de la Sugne, i-non-da-tions, le chaos n’aurait pas régné à l’Est, le point cardinal de tout ennui. Il a fallu protéger Ptère coûte que coûte. Il a fallu nécessairement que le surplus d’eau, les années grosses, aille quelque part où les dégâts fussent moindres. Alors ensuite les ingénieurs et les ouvriers ptèrotes ont été attaqués par des foules surgies de nulle part. Décès.